Cette représentation symbolique de la ronde de capoeira veut rappeler l’image du monde : la ronde de capoeira considérée comme microcosme. Elle a été inspirée par le candomblé, culte afro-brésilien d’origine yoruba (Afrique occidentale). On y retrouve des orixas (orishas), divinités vénérées dans le candomblé, intermédiaires entre le dieu suprême Olorun (ou Olodumaré) et les hommes. Notamment, aux quatres coins du tableau, symbolisant les quatre éléments : Oxala (la terre) : le plus important des orixas, maître de l’argile et de la création, représenté ici comme il l’est dans un village yoruba, sous la forme d’un caméléon sur la terre. Et pour fermer la ronde de capoeira, ronde de la vie : Oxumaré le serpent qui se mord la queue, représente le cycle de la vie et de la mort, les pôles opposés, le masculin et le féminin, le « yin » et le « yang »…
|
Roda dos Orixas - Ronde des Orishas Acrylique sur toile 150 x 150 cm - Rio 1999 - |
A l’intérieur de la ronde, cinq animaux choisis pour leur symbolique et/ou leur présence forte en Afrique : Le zèbre : on dit que la capoeira trouverait ses origines dans « la danse du zèbre » ou « N’golo », danse rituelle pratiquée dans le sud de l’angola pendant le rite d’initiation de l’efundula. Deux hommes s’affrontent dans un combat rappelant celui de deux zèbres (coups de tête, de pieds), pour gagner une jeune fille destinée au mariage. |
<< galerie |